LA PREVENTION ET PRISE EN CHARGE DU RISQUE SUICIDAIRE
Contexte
Le plan de Psychiatrie et Santé Mentale 2011-2015 qui s’inscrit dans le cadre du Pacte européen, reconnait que la santé mentale est un droit de l’Homme. Ce plan vise à améliorer les réponses qu’apporte le système de santé aux troubles mentaux, dont L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) nous rappelle qu’ils contribuent largement à la morbidité et à la mortalité prématurée. La santé mentale doit être un domaine prioritaire des politiques de santé.
Le plan de Psychiatrie et santé mentale 2011-2015 a pour objectifs d’une part d’offrir un cadre commun d’action à l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre les troubles psychiques, et d’autre part il vise à la construction de réponses permettant d’envisager la vie avec et malgré ces troubles.
Les professionnels infirmiers ont un rôle important à jouer dans la mise en place de cette prise en charge.
Or, le soin en santé mentale, a connu, connaît et connaîtra de nombreuses mutations tant du point de vue des thérapeutiques utilisées, des approches de soins et des organisations structurelles et culturelles (retour de la personne soignée au statut de citoyen, organisation des pôles, ouverture de structure ambulatoire, mutations géographiques et extrahospitalières, activité des associations, nouveau diplôme infirmier…)
Cette ouverture du soin en santé mentale permet d’éviter une trop grande chronicité inhérente à ce type de pathologie et ouvre la psychiatrie à des structures plus diversifiées à la fois sanitaires, sociales, éducatives et associatives.
Les professionnels de ces structures, de plus en plus pluridisciplinaires, sont eux même soumis à un tourbillon de mutations au sein même de leur établissement. Le transfert des compétences acquises dans le domaine de la pathologie psychiatrique et transmise au sein même de l’établissement n’est pas ou plus toujours possible.
De plus, le travail en équipe pluridisciplinaires médicales et paramédicales nécessite d’avoir la même définition et compréhension des termes utilisés afin d’adopter un langage commun qui permettra la cohésion du projet de soins individualisés.
Une telle situation peut générer des sentiments d’insécurité et créer des situations difficiles à gérer du point de vue de la symptomatologie psychiatrique ; notamment pour les plus jeunes professionnels qui peuvent se sentir démunis face à la complexité des souffrances rencontrées.
Cette proposition permettra aux professionnels d’évaluer leurs acquis, de développer individuellement leurs connaissances de la symptomatologie psychiatrique, d’améliorer la compréhension des termes utilisés dans leur milieu professionnel ainsi que la compréhension de la souffrance mentale. Cette proposition vise à établir des liens entre la théorie et la pratique, ce qui contribuera à améliorer l’accompagnement de la personne en souffrance mentale dans le cadre du projet de soins individualisés.
Dans l’orientation 186 (Evaluation des besoins en soins du patient par l'infirmier et pertinence du plan de soins) l’ANDPC rappelle que dans son rôle propre l’infirmier analyse les besoins de la personne soignée et organise la réalisation des soins infirmiers et leur évaluation (art R431-1). Savoir identifier les besoins de la personne en souffrance mentale, poser un diagnostic infirmier, formuler des objectifs de soins pour une personne en souffrance mentale, mettre en œuvre les actions et savoir les évaluer nécessite l’appropriassions de connaissance et d’outils spécifiques.
OBJECTIFS
Savoir définir la crise suicidaire, connaître les risques.
Identifier les facteurs de risques et reconnaître les signes avant-coureurs de la crise suicidaire.
Évaluer le risque suicidaire à l’aide des outils et procédures existants au sein de leur établissement.
Savoir accompagner dans un entretien une personne en crise suicidaire
Connaître les différents modèles psychopathologiques et leurs intérêts. Les situer dans l’évolution et l’histoire de la psychiatrie. Définir les termes utilisés en santé mentale et les différents concepts utilisés par l’équipe pluridisciplinaire : médicale et paramédicale.
Organiser une prise en charge adaptée aux patients à risque suicidaire.
Connaître et mobiliser les réseaux d’aide et de soutien.
DURÉE DE LA FORMATION
Une session de 4 jours (deux fois deux jours avec une intersession)
NOMBRE DE PARTICIPANTS
Entre 8 et 15 personnes.
Contenu pédagogique
Introduction et données épidémiologiques
Définition et terminologie du suicide
Reconnaissance des facteurs de risque et signes avant-coureurs
Les états de la crise suicidaire et l’évaluation du risque
Modes de communication et relation d’aide
Retour sur expériences et analyse des pratiques
Prise en charge et mobilisation des réseaux
PUBLIC CONCERNE
Personnels soignants en santé mentale
Educateurs sociaux
PREREQUIS
Aucun
ACCESSIBILITÉ
Les méthodes pédagogiques sont adaptées aux participants.
·Accessibilité aux PMR
MOYENS PÉDAGOGIQUES
Exposés théoriques avec power point,
Techniques relationnelles,
Etude de cas concrets,
Exercice de simulation, travaux individuels et en groupe...




MOYENS PÉDAGOGIQUES
Exposés théoriques avec power point,
Techniques relationnelles,
Etude de cas concrets,
Exercice de simulation, travaux individuels et en groupe...
Pourcentage de satisfaction des participants à la formation
89.8 %
MODALITES D'EVALUATION
Un dispositif adaptable d’évaluation est mis en place en fonction des besoins et demandes spécifiques du client :
Questionnaire en amont pour cerner les attentes et besoins du/de la stagiaire.
Évaluation des connaissances au début de la formation.
Évaluation des acquis en continu : quiz, questionnaires, étude de cas, mises en situation.
Évaluation des acquis en fin de formation donnant lieu à la délivrance d’un certificat de réalisation.
Questionnaire individuel de satisfaction.
Questionnaire « à froid » 3 mois après la formation...
tarifs
En intra-entreprise : sur devis
Pas d’inscription individuelle possible pour cette formation
Contact
m.kacioui@dmformation-consulting.fr